Centrafrique : réveillon de Noël sous couvre-feu à Bangui
Après quelques minutes dans
les avenues désertes en plein couvre-feu, première alerte. La patrouille de
nuit de la force française "Sangaris", du 1er régiment de hussards
parachutistes de Tarbes, a détecté des personnes avec des machettes. Devant une
boulangerie, trois hommes, dont un qui remet sans résistance une longue lame
aux soldats français.
"On voit tous les gens pareil" (adjudant-chef Stéphane)
Les cinq véhicules blindés reprennent la route où l'on
peut lire des inscriptions "Non à la France". Depuis trois jours,
les militaires de "Sangaris" sont régulièrement confrontés à
des rassemblements hostiles de population musulmane qui les accusent de
partialité.
Des accusations injustifiées selon l'adjudant-chef Stéphane. "Pour nous le but c'est le
désarmement. On ne cherche pas à savoir si c'est les musulmans, les anti-balaka,
si c'est les chrétiens. Nous on a qu'une seule mission, donc ce n'est pas
difficile, on voit tous les gens pareil ", explique-t-il.
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