Musique : Aliocha, un talent sans frontières
Il s'appelle Aliocha, a tout juste 23 ans et vient de sortir son premier album, "Eleven Songs". Nourri au son des plus grands singers-songwriters américains, de Neil Young à Bob Dylan, il propose une musique folk sensible et dépouillée.
Il y a toujours une grâce indescriptible à être happé par une voix si habitée. Aliocha Schneider, de son nom complet, baigne dans l'art depuis tout petit, au point que tous ses frères sont aujourd'hui musiciens ou comédiens. Niels Schneider commence à être reconnu en France - il était notamment cette année dans le Dalida de Lisa Azuelos -, Volodia, lui, accompagne Aliocha à la batterie en tournée. Le petit dernier, 23 ans, est aussi passé par la comédie avant de s'emparer d'une guitare pour de bon.
On sent bien les influences - il cite Bob Dylan, Cat Stevens ou Neil Young - mais Aliocha a ce grain de voix bien à lui, cette voix suave et ourlée dans laquelle on entend son sourire, parfois, ou un certain recul. Un bel album d'auteur-compositeur, un amalgame de chansons écrites depuis l'adolescence.
Aliocha est depuis plusieurs années entre Paris et Montréal, un pied sur chaque continent, et pour l'instant rien ne lui ferait abandonner cette dualité. Avec humour, il cherche une explication : "Peut-être que mes chansons sont nulles, alors ça accroche mieux ici (en France) parce que les gens comprennent moins bien". Guitare à la main et voix en l'air, Aliocha ne s'embarrasse pas des frontières, bien trop fines pour un tel talent.
Aliocha, Eleven Songs (Le Label Pias). Album disponible. En concert le 8 juillet à Paris dans le cadre du FNAC Live (gratuit).
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