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A sept secondes près, un Canadien perd un jackpot de plus de 9 millions d'euros au Loto

Les numéros gagnants joués par Joël Ifergan en 2008 ont été validés quelques secondes seulement après l'heure limite de la loterie.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Joël Ifergan tient une copie de son ticket de loterie litigieux, à son domicile, près de Montréal (Canada), le 29 janvier 2015. (RYAN REMIORZ / AP / SIPA)

Ces sept petites secondes ont coûté très cher à Joël Ifergan. La justice canadienne a refusé, jeudi 29 janvier, de lui attribuer un jackpot de 13,5 millions de dollars canadiens, soit plus de 9,4 millions d'euros, en raison d'un ticket de loterie validé trop tard.

Le ticket "gagnant" validé à 21 heures et 7 secondes

L'histoire commence le 23 mai 2008. Ce jour-là, Joël Ifergan, qui vit à Dollard-des-Ormeaux (province de Québec), entre dans un magasin de Montréal, pour y acheter des tickets pour le tirage du "Lotto Super 7", prévu le soir même. Selon le récit du tribunal, le commerçant conseille à son client de se dépêcher, pour ne pas rater l'heure limite de validation des mises, fixée à 21 heures.

Son premier ticket est validé juste à temps, à 20 heures 59 minutes et 57 secondes, raconte le Journal de Montréal. Le deuxième est hors délai : enregistré sur les ordinateurs de Loto-Québec à 21 heures et 7 secondes, il n'est pris en compte que pour le tirage de la semaine suivante. Prévenu par le commerçant de ce contretemps, Joël Ifergan choisit tout de même d'acheter les deux tickets.

70 000 euros de procédures judiciaires

Malheureusement pour lui, ce dernier ticket comportait les numéros gagnants du jour. Privé des gains auxquels il aurait pu prétendre, le Canadien a fait appel à la justice, dénonçant le délai de traitement de Loto-Québec : d'après lui, sa requête avait été faite à 20h59, dans les temps. La Cour suprême a rejeté son appel : c'est la fin de sept ans de combat judiciaire pour ce Québécois qui a tout de même dépensé près de 70 000 euros dans la bataille, assure CTV (en anglais).

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