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Brexit : ce que David Cameron a obtenu à Bruxelles

Les dirigeants européens ont conclu vendredi soir un accord destiné à persuader les Britanniques de rester dans l'Union européenne. Le Premier ministre britannique s'est déclaré satisfait d'un compromis qui donne selon lui un "statut spécial" à son pays.
Article rédigé par Franck Mathevon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Pour David Cameron, le Royaume Uni a gagné sur tous les tableaux © maxPPP)

"Cet accord satisfait aux engagements que j'ai pris au début du processus de négociation " a déclaré cette nuit David Cameron. "Le Royaume Uni sera dispensé de l'union toujours plus étroite et donc jamais membre d'un super Etat européen. Il y aura de nouvelles sévères restrictions pour l'accès à notre système de protection sociale pour les immigrants de l'UE, ce ne sera plus gratuit. Le Royaume Uni n'aura jamais l'euro et nous aurons des garanties pour notre économie et un droit de regard intégral sur les règles du marché unique en restant hors de l'euro. Je crois qu'il y a là assez pour que je recommande le maintien dans l'Union européenne du Royaume uni qui gagnerait sur tous les tableaux."

Pour David Cameron, cet accord permet au Royaume-Uni de "gagner sur tous les tableaux"

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Concrètement, David Cameron a obtenu un accord assez proche de celui qu’il avait promis il y a quelques semaines. Il a trouvé des solutions pour restreindre les aides sociales des travailleurs immigrés.  Le Royaume-Uni pourra actionner ce qu’on appelle un "frein d’urgence" quand la pression migratoire sera jugée trop forte afin de réduire les allocations pendant une période de 4 ans. Et ce frein pourra rester actionné pendant 7 ans.

Le Premier ministre britannique a aussi obtenu la garantie que le principe qu'une "union toujours plus étroite"  ne s’appliquera pas au Royaume-Uni. Et puis il a négocié des protections pour la City de Londres face aux pays de la zone euro.

Il parle donc d’un "statut spécial" pour son pays.  Mais comme le dit le président de la Commission Jean-Claude Juncker, le statut du Royaume-Uni a de toute façon toujours été spécial. En fait, ce qui compte, et on le sait depuis le début, c’est la manière dont David Cameron réussira à vendre l’accord aux Britanniques.  Saura-t-il à convaincre les électeurs qu’il a obtenu des réformes significatives...

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