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Un traité pour protéger les environnementalistes d'Amérique latine

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Face à l'ampleur gravissime des assassinats d'activistes environnementaux en Amérique centrale et en Amérique du Sud, les gouvernements ont décidé de se mobiliser.
Un traité pour protéger les environnementalistes d'Amérique latine Face à l'ampleur gravissime des assassinats d'activistes environnementaux en Amérique centrale et en Amérique du Sud, les gouvernements ont décidé de se mobiliser. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Face à l'ampleur gravissime des assassinats d'activistes environnementaux en Amérique centrale et en Amérique du Sud, les gouvernements ont décidé de se mobiliser.

 

Le continent sud-américain possède le record d'assassinats liés à des motifs environnementaux. 60% des meurtres de ce type ont eu lieu sur le territoire en 2017, dont quarante-six meurtres au Brésil. La raison est évidente : l'incroyable richesse des ressources naturelles sud-américaines attise une violence inouÏe. En effet, pour s'emparer de terres riches en minerais ou en ressources forestières, des groupes criminels n'hésitent pas à assassiner fermiers, activistes et même des grandes figures internationales comme le mexicain Isidro Baldenegro López et la hondurienne Berta Cáceres.

Un premier traité international

Face à la gravité de la situation, vingt-quatre gouvernements d'Amérique centrale, d'Amérique du Sud et des Caraïbes ont décidé de se mobiliser. Ils viennent tous de signer le premier traité international s'engageant à la protection des environnementalistes, en affirmant "leur droit à la vie, à l'intégrité, à la liberté d'opinion et d'expression".

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