Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Nouvelles manifestations au Brésil contre Rousseff et Lula, après des révélations compromettantes

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
VIDEO. Les Brésiliens appellent Rousseff à la démission
VIDEO. Les Brésiliens appellent Rousseff à la démission VIDEO. Les Brésiliens appellent Rousseff à la démission (APTN et REUTERS)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Un juge a publié une écoute judiciaire d'une conversation embarassante entre les deux dirigeants.

"Dilma et Lula, ça suffit !" Des Brésiliens ont manifesté, mercredi 17 mars en soirée, à Brasilia, Rio de Janeiro et à Sao Paulo, scandalisés par la publication d'une écoute judiciaire d'une conversation embarrassante entre la présidente Dilma Rousseff et l'ex-président Lula, nommé dans la journée au gouvernement.

Dans cet enregistrement effectué dans la matinée par la police judiciaire, la présidente appelle Lula sur son téléphone pour lui dire qu'elle va lui faire parvenir son "décret officiel" de nomination afin qu'il "s'en serve seulement en cas de nécessité". Cet extrait a été largement interprété comme la confirmation que l'un des objectifs de la nomination de Lula était bien de le protéger contre un éventuel placement en détention imminent dans le cadre du scandale de corruption Petrobras. 

Près de 2 000 personnes à Brasilia

Après que l'enregistrement a été rendu public par le juge fédéral Sergio Moro, quelque 2 000 personnes se sont spontanément massées devant la présidence de la République, à Brasilia, pour réclamer la démission de Lula, la destitution de Dilma Rousseff et apporter leur soutien au juge Sergio Moro. Une autre manifestation spontanée a débuté à la nuit tombée dans la capitale économique Sao Paulo, sur la grande avenue Paulista, ainsi qu'à Rio de Janeiro.

"Démission !", "Démission !", criaient quelques milliers de manifestants massés au pied du gratte-ciel abritant la puissante Fédération des industries de Sao Paulo (Fiesp).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.