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Les Jeux indigènes d’Amérique du Sud, un événement haut en couleurs
Publié le 15/11/2013 13:49
Avant la coupe du Monde de football 2014 et les Jeux Olympiques de 2016, a lieu du 9 au 16 novembre 2013 les XIIe Jeux des Peuples indigènes. Cet événement très peu relayé par les grands médias se déroule dans la ville de Cuiaba, au Brésil.
30 photos illustrent ce propos.
Si la torche n’a pas été envoyée dans l’espace comme pour les jeux de Sotchi, elle reste le symbole des Jeux.
(REUTERS / Paulo Whitaker)
Ce n’est que depuis 2012 que les populations indigènes peuvent de nouveau assister aux jeux, car Waldez Góes, le gouverneur de l’Amapá, un Etat du Nord du pays, avait mis fin à leur existence lors de son mandat entre 2003 et 2010. (REUTERS / Paulo Whitaker)
Camilo Capiberibe a rétabli ces jeux dès son arrivée à la tête l'Apama. Les jeux avaient été créés en 1995 par son père, Joao Capiberibe, alors lui-même gouverneur de la région avec l’aide du Comité intertribal du Brésil indien (organisation d'inclinaison politique indigène née en 1991). (WILLIAM VOLCOV / BRAZIL PHOTO PRESS)
les feux d’artifices clôturent la cérémonie d’ouverture. ( REUTERS / Paulo Whitaker)
48 peuples sur les 239 vivant au Brésil sont représentés. Au total, 1500 athlètes de 17 pays participent à l’événement. (REUTERS/Paulo Whitaker)
Lors de l’ouverture des Jeux, les forces divines de la nature sont sollicitées. Les athlètes leur demandent protection. La manifestation a aussi un caractère spirituel. (REUTERS/Paulo Whitaker)
Comme pour beaucoup de tribus, la danse, les chants et la musique font partie de leur culture. (REUTERS / Paulo Whitaker)
c’est aussi un moyen d’attirer l’attention sur les cultures menacées et les problèmes liés à la déforestation de la forêt amazonienne. (AFP PHOTO / CHRISTOPHE SIMON)
Les tribus portent haut les couleurs de leurs clans
(REUTERS / Paulo Whitaker)
Des hommes de la tribu Xoco Kariri prient avant les compétitions. (AFP PHOTO / Christophe Simon)
«L’important n’est pas de concourir mais de célébrer», rappelle la fameuse phrase prononcée par Pierre de Courbertin, restaurateur des JO en 1908, qui définit l'idéal olympique : «L'important dans la vie, ce n'est pas le triomphe, mais le combat. L'essentiel, ce n'est pas d'avoir vaincu, mais de s'être bien battu.» (AFP PHOTO / CHRISTOPHE SIMON)
Partager leurs croyances, leurs cultures et leurs traditions renforce la fraternité entre les différentes tribus. (Vanessa Carvalho / Brazil Photo Press)
Trente disciplines athlétiques sont représentées pour des épreuves se déroulant sur des terrains omnisports. (WILLIAM Volcov / BRESIL PHOTO PRESS)
Cette tribu a lancé l’idée de ces jeux, il y a une quinzaine d’années. ( AFP PHOTO / Christophe Simon)
Puis vient le tour des femmes de la tribu des Bakairi pour l’épreuve de tir à la corde. (AFP PHOTO / Christophe Simon)
participent à leur tour à cette épreuve. Dix athlètes de chaque côté d'une corde s’affrontent sur cent mètres. (REUTERS / Paulo Whitaker)
Ils assistent aux épreuves dans le calme. (REUTERS / Paulo Whitaker)
Le tir à l'arc est réservé uniquement aux hommes. C’est un sport de chasseurs. (REUTERS / Paulo Whitaker)
Lors de ce relais, le témoin n’est pas un bâton, mais une bûche de 20 kilos, 30 pour les hommes. ( REUTERS / Paulo Whitaker)
Ces jeux ont pour vocation de transmettre aussi aux plus jeunes les savoirs traditionnels. (AF Vanessa Carvalho / Brésil Photo Press)
Comme pour le tir à l’arc, cette épreuve est réservée aux hommes. ( AF Vanessa Carvalho / Brésil Photo Press)
Ce peuple de pêcheurs et de cueilleurs vit dans le Mato Grosso, au Brésil, une région très fortement touchée par la déforestation. (AF Vanessa Carvalho / Brésil Photo Press)
sont venues supporter leurs maris. (Vanessa Carvalho / Brazil Photo Press)
Absolument pas. Le but de cette manifestation n’est pas la compétition et encore moins de remporter des médailles, mais de renforcer l'identité culturelle des peuples indigènes. (Vanessa Carvalho / Brazil Photo Press)
car la course à pieds nus fait partie des épreuves. (Vanessa Carvalho / Brésil Photo Press)
pratiquent une danse rituelle avant de jouer au football. (AFP PHOTO / Christophe Simon)
Les matchs se disputent en deux parties de vingt minutes, car ce sport est extrêmement populaire et les matchs très nombreux. De plus, en raison de la chaleur écrasante, il serait difficile de jouer plus longtemps. (AFP PHOTO / Christophe Simon)
tirent à la sarbacane sur cible à 5 mètres. (AFP PHOTO / Christophe Simon)
Dans la soirée, les épreuves se terminent, laissant les spectateurs ravis. (AFP PHOTO / Christophe Simon)
les activités normales reprennent. (REUTERS / Paulo Whitaker)
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