LA PHOTO. Au Brésil, l’armée prend la relève de la police en grève
Début février 2017, les policiers d'Espirito Santo, un petit Etat côtier au nord de Rio de Janeiro, se mettent en grève pour des revendications salariales. Une vague de violences et des dizaines de meurtres s’ensuivent. Le président Michel Temer ordonne alors le déploiement de 200 soldats.
Depuis le début des violences, médias et anonymes filment le chaos à Vitoria (la capitale) et ses faubourgs, où vivent 2 millions d'habitants. Une cinquantaine de personnes sont mortes. Les autorités d'Espirito Santo ont demandé l'aide de Brasilia «face à la grave situation en termes de sécurité publique». Les autorités régionales ont nommé un nouveau chef à la tête de la police locale. A l’été 2016, avant le début des jeux olympiques, des centaines de policiers avaient déjà manifesté leur mécontentement en brandissant dans les aéroports, des pancartes où l’on pouvait lire: «Bienvenue en enfer!» (AFP / Wilton Junior / Agência Estado)
Le 6 février 2016 à Vitoria, des soldats contrôlent des habitants. Depuis le début des violences, médias et anonymes filment le chaos à Vitoria (la capitale) et ses faubourgs, où vivent 2 millions d'habitants. Une cinquantaine de personnes sont mortes. Les autorités d'Espirito Santo ont demandé l'aide de Brasilia «face à la grave situation en termes de sécurité publique». Les autorités régionales ont nommé un nouveau chef à la tête de la police locale. A l’été 2016, avant le début des jeux olympiques, des centaines de policiers avaient déjà manifesté leur mécontentement en brandissant dans les aéroports, des pancartes où l’on pouvait lire: «Bienvenue en enfer!»
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