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Boeing disparu : on ne trouvera peut-être jamais rien (Australie)

Aucun débris en surface n'a été retrouvé, il va falloir intensifier les recherches sous-marines, a expliqué le Premier ministre australien, qui supervise désormais les recherches. Le vol MH370 de la Malaysia Airlines a disparu le 8 mars, avec 239 personnes à bord.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

"Il est très improbable à ce stade que nous trouvions quelque débris de l'avion que ce soit à la surface de l'océan" . C'est le Premier ministre australien, Tony Abbott, qui l'annonce, lors d'une conférence de presse ce lundi matin. Selon lui, plus de 50 jours après la disparition du Boeing, "la plupart des composants, gorgés d'eau, ont dû couler" .

Les recherches sous-marines vont donc être intensifiées, et étendues, "si nécessaire à l'ensemble de la zone d'impact estimée, soit environ 700 kilomètres sur 80" . Soit tout de même 56.000 km²... Ce qui pourrait prendre six à huit mois.

Aucune trace, donc, de l'avion qui a disparu des écrans radars le 8 mars dernier, avec 239 personnes à bord. L'appareil se serait abîmé dans le sud de l'océan Indien, mais les recherches navales et aériennes n'ont pas permis de le localiser plus précisément.

Le faux espoir des boîtes noires

D'autant que les opérations ne sont pas aisées : les avions partent de la ville de Perth, "à la limite" des conditions de sécurité requises, selon le Premier ministre australien - des rotations longues, à basse altitude, dans des conditions météo difficiles.

Un espoir a été sucité par la détection d'ultrasons, en provenance vraisemblable des boîtes noires, avant que les batteries ne soient épuisées. Un robot équipé d'un sonar, le Bluefin-21, a sondé 400 km² autour de ces émissions sonores pendant plus de dix jours, sans résultat. 

Le robot va continuer ses recherches mais l'Australie, qui coordonne les opérations, étudie le recours à des sociétés privées pour renforcer le dispositif et abréger l'attente des familles qui désespèrent de connaître un jour le sort de leurs proches ou de récupérer leurs corps.

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