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Boeing disparu : les boîtes noires cesseront bientôt d'émettre

Près de quatre semaines après la disparition du Boeing de la Malaysia Airlines, un sous-marin britannique équipé de matériel de détection ultra sophistiqué est arrivé sur la zone des recherches dans  l'océan indien. En fait c'est une véritable armada qui a été mobilisée pour tenter de retrouver l'épave. Il faut faire vite. Dans moins de dix jours maintenant les boites noires de l'avion n'émettront plus aucun signal.
Article rédigé par Philippe Reltien
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Nous sommes le 3 avril, les
boîtes noires cesseront d'émettre entre le 7 et le 12 avril, et on n'a toujours
pas localisé le Boeing 777 de la Malaysia Airlines disparu en mer le 8 mars dernier.
Une opération militaire du Commonwealth couverte par le "Secret défense" est lancée, dirigée par le général australien Angus Houston, ancien chef d'état
major rappelé pour coordonner les recherches sans limite de temps.

Des navires ultrasophistiqués

Un contrôleur aérien spécial a été nommé pour que tous
ces moyens n'entrent pas en collision. Les USA ont déjà dépensé plus de trois
millions de dollars. C'est  ce qu'on peut
faire de mieux pour trouver l'épave. Un sous marin de la Royal Navy, le HMS Tireless, est entré en action à 1.660 kms des cotes australiennes,
aux cotés d'un navire britannique ECHO qui va cartographier les fonds marins.
Ils sont guidés par les repérages d'avions, une dizaine, qui n'ont trouvé que
des filets de pêche et la pollution habituelle des océans.

Des moyens aériens

Le dernier cri de la
détection en surface c'est l'avion P8 Poséidon américain. Il possède des
caméras à haute résolution actionnées depuis une tourelle sous le fuselage. Cet
avion joue le rôle du furet chercheur de débris. Il balaie trois zones immenses
en tenant compte de trois vitesses différentes possibles de l'avion avant la
chute, car depuis le début on cherche à résoudre l'équation avec toutes les inconnues
qu'elle comporte.

A la recherche du signal des
boites noires

Le sous-marin britannique
viendra en appoint du navire australien Echo Field qui lui va tirer, à 5 kms à
l'heure, un câble de plusieurs kilomètres, avec une boite bourrée d'acoustique.
L'espoir c'est d'entendre le signal des balises de localisation des boites noires, qui dépend de deux facteurs : la durée de vie de
la batterie et la profondeur de l'épave. Le signal ne s'entend qu'à un peu plus
de deux miles nautiques et il va en s'affaiblissant d'heure en heure.

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