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Berlusconi : 17 ans de vie politique et quelques frasques…

Jusqu’au bout le Premier ministre italien se sera donc accroché à son fauteuil. Jusqu’à rester à son poste quelques jours encore, le temps nécessaire aux parlementaires pour adopter son plan d’austérité. Lundi encore sur sa page Facebook officielle, il jugeait "dénuées de tout fondement" les rumeurs sur sa démission.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Entré en politique en 1994 après avoir fait fortune en développant la holding familiale Fininvest, le Cavaliere a été trois fois chef du gouvernement italien et a su rebondir après chaque échec. Cette fois, le temps de la retraite est peut-être venu. Sans doute aussi celui des juges. Il fait l’objet de procédures pour fraude fiscale, corruption et prostitution de mineure.

Car le Premier ministre italien a fêté fin septembre ses 75 ans dans une ambiance délétère, mêlant le Rubygate et ses écoutes téléphoniques scabreuses publiés dans toute la presse, l'affaire des "Escort" et des accusations de corruption. Autant de sujets de plaisanterie pour Silvio Berlusconi, qui s’amusait encore récemment à l’idée de donner à son parti, pour le relancer un nouveau nom   Forza Gnocca  autrement dit en français  Allez Minette .
Mais dans le contexte de crise actuelle, l'Italie très endettée, est désormais sous surveillance au sein de la zone euro, les Italiens s’étaient lassés des frasques du Cavaliere.

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