Cet article date de plus de treize ans.

Benjamin Netanyahu a affirmé vendredi qu'Israël était prêt à réagir avec "grande force"

Le Premier ministre israélien faisait allusion aux tirs de roquettes et d'obus qui partent depuis la bande Gaza vers Israël. Tsahal a de nouveau frappé jeudi la bande de Gaza après ces tirs sur le sud de l'Etat hébreu.Par ailleurs, un Palestinien et un soldat israélien ont été blessés vendredi près de Tomer (vallée du Jourdain), en Cisjordanie.
Article rédigé par France2.fr avec agences
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3 min
Obsèques de victimes d'un bombardement israélien à Gaza le 23 mars 2011 (AFP/SAID KHATIB)

Le Premier ministre israélien faisait allusion aux tirs de roquettes et d'obus qui partent depuis la bande Gaza vers Israël. Tsahal a de nouveau frappé jeudi la bande de Gaza après ces tirs sur le sud de l'Etat hébreu.

Par ailleurs, un Palestinien et un soldat israélien ont été blessés vendredi près de Tomer (vallée du Jourdain), en Cisjordanie.

Le soldat a été blessé à la tête après avoir été attaqué à coups de pierres par le Palestinien, a précisé la police israélienne qui, en retour à l'attaque, l'a blessé en ouvrant le feu sur lui.

Israël a accéléré le déploiement d'un système d'interception de roquettes dans le sud de son territoire en raison de la recrudescence des tirs en provenance de la bande de Gaza, a annoncé vendredi l'armée israélienne.

Appelé le "dôme de fer", ce système de missiles guidés par radar et destinés à intercepter les roquettes de courte et moyenne portées a été développé après la guerre en 2006 contre le Hezbollah libanais. La mise en oeuvre de ce "bouclier" était censée intervenir en novembre dernier mais elle a été repoussée en raison d'une polémique sur le coût du projet.


Le fil des événements
Deux roquettes de type Grad tirées de Gaza se sont abattues jeudi sur le sud d'Israël près du port d'Ashdod. La branche armée du Jihad islamique, les Brigades Al-Qods, avait affirmé mercredi son intention de frapper de plus en plus profondément en Israël, après la mort de 8 Palestiniens.

L'aviation israélienne a frappé des objectifs dans la bande de Gaza jeudi aux premières heures, au lendemain d'un , qui a fait un mort. Attentat qui coïncide avec une nouvelle flambée de violences le long de la frontière entre Israël et la bande de Gaza.

Israël
"ne tolérera pas d'attaques terroristes", avait déjà déclaré jeudi à Tel-Aviv le ministre israélien de la Défense Ehud Barak lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire américain à la Défense Robert Gates. "Nous nous tenons prêts à agir avec une grande force et une grande détermination pour y mettre fin", a renchéri vendredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la presse au sujet des tirs de projectiles de Gaza, avant une rencontre avec le secrétaire américain à la Défense Robert Gates à Césarée (ouest).

Selon la police israélienne, certains des tirs palestiniens, qui n'ont pas fait de victimes, ont atteint la zone de Yaveneh, à 45 km de la frontière gazaouie et à seulement 20 km de la ville de Tel Aviv. La dernière fois que cette zone avait été visée remonte à l'offensive de Tsahal contre le Hamas à Gaza, en décembre 2008 et janvier 2009.

Les brigades Al-Qods affirment être entrées "dans une nouvelle équation en bombardant des lieux éloignés où vivent des milliers d'Israéliens", selon leur porte-parole Abou Ahmad.

Après les frappes israéliennes de jeudi matin, le Hamas a précisé que les avions israéliens avaient visé des tunnels de contrebande entre l'Egypte et la bande de Gaza. Une frappe a touché un transformateur électrique, provoquant des coupures de courant, ont déclaré des témoins.

qui ont frappé profondément en territoire israélien, blessant une personne. Le Jihad islamique a revendiqué ces attaques contre les villes de Beesheba et Ashdod, situées respectivement à 35 et 40 km de la bande de Gaza.

Mardi, huit Palestiniens - quatre civils, dont trois garçons jouant au football, et quatre activistes - avaient été tués par l'armée israélienne à Gaza.

"Aucun pays ne serait prêt à tolérer des tirs de missiles sur ses villes et sur sa population civile", avait déclaré Benjamin Netanyahu à la Knesset. "Et naturellement l'Etat d'Israël n'est pas prêt à le faire". Il avait ajouté: "Cela pourrait impliquer un certain nombre de coups et prendre un certain temps mais nous sommes tout à fait résolus à frapper les éléments terroristes et à les priver des moyens d'attaquer nos ressortissants".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.