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Barack Obama veut toujours fermer Guantanamo : "Je vais m'y remettre"

Alors que plus des deux tiers des 166 prisonniers de ce camp américain implanté sur l'île de Cuba observent une grève de la faim, le président américain persiste à vouloir tenir une de ses promesses de campagne. Sans résultat jusque là.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Larry Downing Reuters)

"Guantanamo n'est pas nécessaire pour la sécurité de l'Amérique. Cela coûte cher. C'est inefficace " a affirmé Barack Obama. Cela affecte l'image des Etats-Unis, "entrave la coopération antiterroriste" et constitue un "outil de recrutement pour les extrémistes" a ajouté le président des Etats-Unis comme pour convaincre ceux qui pensent que Guantanamo est utile, ou ceux ont bloqué son projet de fermeture, à savoir les sénateurs américains.

En janvier, Barack Obama a dû faire machine arrière, et promulguer une loi qui renouvelle l'interdiction de financer le transfert des détenus de Guantanamo à l'étranger mais aussi aux Etats-Unis, pour y être jugés ou incarcérés.

"Je ne veux pas que ces personnes meurent"

Une situation qui est devenue d'autant plus intenable qu'une centaine des 166 détenus de ce camp américain observent une grève de la faim. Et que les associations de de défense des droits de l'homme se sont mobilisés contre le "gavage de force" d'une vingtaine d'entre eux. Une façon de leur éviter de mourir défendue par le président américain : "Je ne veux pas que ces personnes meurent".

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