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Bangui : les affrontements s'étendent dans la ville

Nouvelle nuit agitée à Bangui. Des échanges de tirs, dont certains à l'arme lourde, ont été entendus en plein centre-ville de la capitale centrafricaine. Depuis quelques jours, les affrontements entre factions armés semblent se rapprocher du lieu de résidence du président Djotodia. Des quartiers jusqu'à présent épargnés sont ainsi gagnés par les troubles comme le raconte notre reporter Jérôme Jadot.
Article rédigé par Jérôme Jadot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Andreea Campeanu Reuters)

Trois semaines après le début de l'opération militaire Sangaris, et l'envoi des 1.600 soldats français en Centrafrique, les difficultés s'accumulent pour l'armée française. Mais surtout pour la population centrafricaine dont la situation ne fait qu'empirer.

Dans les rues de la capitale centrafricaine, les combats se poursuivent. L'agence de presse américaine AP rapporte que
des assaillants ont tenté hier jeudi soir d'attaquer à l'arme lourde
sans succès le palais présidentiel. il y aurait également eu des combats
près de l'ambassade de France.

Après la découverte d'un charnier
d'une trentaine de corps hier pas très loin du centre ville de Bangui,
plusieurs pays ont condamné ces massacres. De leurs côtés, l'archevêque
et l'Imam de Bangui demandent l'envoi de casques bleus "de toute urgence ". La Croix-Rouge a par ailleurs découvert des dizaines de cadavres dans les rues.

Et depuis ce jeudi, des quartiers jusqu'ici épargnés sont désormais touchés par les affrontements comme l'explique Jérome Jadot, l'envoyé spécial de France Info. 

La situation ne cesse de s'aggraver. Et les tensions entre musulmans et chétiens augmentent de jour en jour comme en témoigne De Marseilly, un habitant du quartier Gbakondja, venu trouver refuge avec sa famille à l'église évangélique des frères de Castors devenu un camp de réfugiés.

D'autre camp de réfugiés existent dans la ville. Le plus important étant celui situé près des pistes de l'aéroport. La population est venue se mettre sous la protection des troupes militaires françaises basées sur place. 

 

 

 

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