Bangladesh : dix ans après l'effondrement du Rana Plaza, les victimes réclament toujours justice
Ce qui est désormais un terrain vague à Savar (Bangladesh) accueillait il y a encore dix ans un immeuble de huit étages utilisé comme atelier de textile. 5 000 personnes y travaillaient. Dix ans plus tard, une simple plaque rappelle le drame qui a eu lieu. Le 24 avril 2013, le Rana Plaza s'est effondré, causant un bilan humain effroyable de plus de 1 130 morts et des centaines de blessés qui en fait l'une des pires catastrophes industrielles de l'histoire.
"Je veux que les responsables soient punis"
Sumi, qui travaillait comme ouvrière dans le bâtiment, a perdu une jambe, ce jour-là. "J'étais avec ma maman quand le bâtiment s'est écroulé. Elle est morte sous les décombres. Moi, j'ai été amputée. Aujourd'hui, je suis seule chez moi, abandonnée", témoigne-t-elle. Une décennie après, les victimes réclament toujours justice. "Je veux que les responsables soient punis. Tant de personnes ont perdu la vie en étant forcées de travailler dans cet atelier", déclare Nilufer, qui était elle aussi ouvrière dans le complexe.
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