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Au moins 500 personnes ont été tuées dans des attaques près de la ville de Jos, dans le centre du Nigeria dimanche

Des attaques à caractère ethnique, apparemment simultanées, ont été menées contre des habitants de trois villages au sud de Jos dans la nuit de samedi à dimanche."Jusqu'à 500 personnes ont été tuées dans cet acte abominable", a déclaré à l'AFP le responsable de la communication de l'Etat du Plateau, Dan Majang.
Article rédigé par France2.fr
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Une des victimes des attaques à caractère ethnique près de la ville nigériane de Jos (France 2)

Des attaques à caractère ethnique, apparemment simultanées, ont été menées contre des habitants de trois villages au sud de Jos dans la nuit de samedi à dimanche.

"Jusqu'à 500 personnes ont été tuées dans cet acte abominable", a déclaré à l'AFP le responsable de la communication de l'Etat du Plateau, Dan Majang.

Les attaques ont été menées contre trois villages de l'ethnie Berom par des pasteurs de l'ethnie Fulani, généralement nomades, selon des villageois, des militants pour les droits de l'homme et des sources gouvernementales.

Le président par interim du Nigeria, Goodluck Jonathan, a mis dimanche le centre du Nigeria sous alerte maximum après ces heurts sanglants

"Apparemment c'était bien coordonné car les assaillants ont lancé les attaques simultanément. Actuellement, il y a environ 100 cadavres. De ce que j'ai pu voir, l'échelle des destructions est énorme. De nombreuses maisons ont été brûlées", a raconté Shamaki Gad Peter, responsable de la Ligue des droits de l'Homme à Jos, une organisation locale. Un habitant fulani de Jos, Yusuf Alkali, a indiqué que ces raids pouvaient avoir été menés en représailles à une attaque il y a quinze jours, menée par des Bérom contre les Fulani, qui avait fait quatre morts parmi les pasteurs.

Shamaki Gad Peter, qui s'est rendu dans les trois villages concernés, a précisé que de nombreuses victimes avaient été attaquées à la machette et brûlées.

La région de Jos est régulièrement secouée par des flambées de violences religieuses ou ethniques. En janvier, plus de 300 personnes avaient été tuées dans des violences entre chrétiens et musulmans.

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