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Au moins 35 personnes ont péri dans l'ouest de la Colombie suite à un glissement de terrain.

Au moins 39 personnes ont péri dans la nuit de vendredi à samedi à la suite d'un glissement de terrain ayant enseveli une douzaine d'habitations d'un quartier du centre de Manizales.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Photo prise après le glissement de terrain, le 6 novembre 2011. (RAUL ARBOLEDA / AFP)

Au moins 39 personnes ont péri dans la nuit de vendredi à samedi à la suite d'un glissement de terrain ayant enseveli une douzaine d'habitations d'un quartier du centre de Manizales.

Le directeur de la Croix-Rouge de Manizales a affirmé que les recherches étaient maintenues. Des médias colombiens ont évoqué depuis samedi environ soixante-dix disparus, mais cette estimation n'a pas été confirmée par la Croix Rouge.

Le glissement de terrain s'est produit dans un quartier de classe moyenne construit à flanc de montagne, au coeur de la région productrice de café du centre-ouest de la Colombie, comptant quelque 350 000 habitants.

La seconde saison des pluies annuelle, qui a démarré en septembre, a déjà entraîné la mort d'au moins 84 personnes dont 42 ont péri samedi et dimanche, dans le glissement de terrain de Manizales et la crue d'une rivière non loin de Cali, à quelque 500 km au sud-ouest de Bogota, ayant fait au moins sept morts.

Entre avril 2010 et avril 2011, des pluies particulièrement fortes provoquées par le phénomène climatique de La Nina avaient causé la mort de plus de 400 personnes en Colombie et fait 3,6 millions de sinistrés.

La Nina est un phénomène météorologique cyclique qui se caractérise par une baisse des températures moyennes sous la surface de la mer dans le centre et l'est du Pacifique équatorial. Selon certains météorologues, ses effets seraient encore tangibles en Colombie, où les sols imbibés par la précédente saison des pluies sont très friables, d'où le risque accru de drames comme celui de Manizales.

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