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Attentat de Gaziantep : la méthode et la cible portent "très probablement" la marque de Daech

Le dernier bilan de l'attentat qui a frappé samedi soir la ville de Gaziantep, au sud-est de la Turquie, près de la frontière syrienne, s'élève désormais à 51 morts et 69 blessés, dont 17 dans une situation critique. Une bombe a explosé en plein milieu d'un mariage. Le président Erdogan a très clairement pointé du doigt le groupe Etat islamique.
Article rédigé par Alexandre Billette
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Scène de douleur après un attentat à la bombe visant un mariage à Gaziantep, une ville du sud-est du pays, proche de la frontière syrienne, et qui a fait au moins 50 morts © REUTERS/Osman Orsal)

C'est un kamikaze qui se serait glissé parmi la foule venue participer à un mariage, dans ce quartier à majorité kurde de la ville de Gaziantep. Des débris de la veste explosive du kamikaze ont été retrouvés. Les autorités annoncent être à la recherche de deux complices qui auraient accompagné le kamikaze. 

Quelques heures après l'attaque, le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé que cet attentat portait "très probablement" la marque de l'organisation Etat islamique, ce qui semble être confirmé par la méthode - un attentat suicide - et par la cible, à savoir la communauté kurde, qui combat Daech en Syrie et en Irak. Un attentat qui, selon une déclartion du président turc ce dimanche, aurait été commis par un kamikaze âgé de 12 à 14 ans,

L'attentat de Gaziantep pourrait bien ajouter aux tensions dans le sud-est de la Turquie. Le premier attentat de l'Etat islamique dans le pays, à Suruç, avait visé il y a un an un rassemblement de militants kurdes de gauche. Cet attentat avait porté le coup fatal au processus de paix entre la rébellion kurde et Ankara.

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  (© Visactu)
 

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