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Attaque nucléaire éventuelle : la Corée du Nord a choisi sa cible

Au cours d'une visite de casernes militaires proches de la frontière sud-coréenne, le leader de la Corée du Nord Kim Jong-Un a désigné la petite île sud-coréenne de Baengnyeong comme sa première cible en cas de conflit. Une montée de la tension alors que viennent de débuter des manoeuvres militaires conjointes menées par Séoul et Washington.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (GoogleMaps)

Baengnyeong, une petite île au large de la Corée du Sud. Ses 5.000 habitants ont appris ce mardi qu'ils seraient la première cible de la Corée  du Nord en cas de conflit.

Un pas de plus dans une escalade de la terreur relancée par Pyongyang après le tir réussi d'une fusée en décembre dernier. Puis par un troisième essai nucléaire en février.

Ces derniers jours, la Corée du Nord a brandi la menace d'une "guerre thermonucléaire ", averti les Etats-Unis qu'ils s'exposaient à une "frappe  nucléaire préventive ". Et dénoncé lundi l'armistice qui a mis fin à la guerre de Corée en 1953.

"Vous devrez
briser le dos des ennemis déments..."

La presse officielle nord-coréenne rapporte donc maintenant que Kim Jong-Un a désigné une cible à son armée.  "Une fois l'ordre donné, vous devrez
briser le dos des ennemis déments, couper leur gorge et
leur montrer ainsi clairement ce qu'est une véritable guerre"
aurait-il déclaré.

"Pas vraiment d'exode massif..."

Les habitants de* Baengnyeong ont été mis en alerte.  Un responsable de l'île visée, Kim Young-Gu, affirme que des abris sont prêts à  accueillir la population, qu'il "n'y a pas vraiment un exode massif d'une population paniquée vers le continent, mais pour être tout à fait franc, on a un peu peur".*

 

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