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Un nouveau départ pour le Timor oriental

Le Timor Oriental vit sa renaissance. Après treize années de présence, les troupes de l'ONU quittent ce petit pays enfin pacifié. La page de l'occupation indonésienne est tournée. Mais pour le million d'habitants, il faut désormais développer une économie trop liée au pétrole.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des enfants à la recherche de produits à recycler dans la ville de Dili en décembre 2012 (AFP/VALENTINO DARIEL SOUSA)

Le Timor Oriental se réveille d'un long cauchemar qui a duré près de quarante ans. En 1975, au départ du colonisateur portugais, le petit pays de 15.000 km² ( la moitié de la Belgique) est annexé par l'Indonésie. Une période d'une extrême violence qui va décimer le quart de la population. L'ONU n'a jamais reconnu cet état de fait. En 1999, le Timor Oriental fait sécession et obtient son indépendance en 2002.


Protégé par les troupes de l'ONU, le Timor a retrouvé la paix. Reste à bâtir une réelle économie. Car la moitié du million d'habitants vit sous le seuil de pauvreté. Les richesses pétrolières ont été mal exploitées. Ainsi, les hydrocarbures sont exportés bruts, privant le pays d'une forte plus-value. L'agriculture n'est pas en reste. Totalement archaïque, elle ne parvient pas à nourir la population dont le taux de malnutrition est le troisième au monde.

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