Raid meurtrier sur la capitale du Sri Lanka
C'est un camouflet pour le gouvernement, qui disait avoir détruit les pistes de décollage et d'atterrissage cachées des rebelles et rendu inutilisables leurs modestes moyens aériens. Hier soir, l'offensive des Tigres Tamouls a pris les autorités sri-lankaises au dépourvu.
Elle montre que les insurgés disposent encore de moyens d'action, malgré l'offensive de l'armée qui les a
chassés hors de leurs bastions dans la partie nord de l'île. Ces derniers mois, les forces gouvernementales se sont emparées
des positions séparatistes les plus importantes, forçant les Tigres
à se retrancher sur une petite bande de terre de la côte nord-est.
Human Rights Watch a affirmé hier que le
nombre de victimes civiles du conflit avait fortement augmenté ces
deux derniers mois en raison des bombardements des forces
gouvernementales sur la zone de guerre.
Des milliers de Tamouls se sont rassemblés
hier devant la Maison Blanche pour appeler les Etats-Unis à faire pression
sur le gouvernement du Sri Lanka pour faire cesser son offensive contre les rebelles.
Les Tigres de libération de l'Eelam tamoul se battent
depuis 1983 pour un Etat indépendant tamoul. Les combats ont fait
plus de 70.000 morts à ce jour.
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