Près de 70 prisonniers politiques birmans ont été libérés
Une décision qui intervient quelques jours après une promesse du président de les faire sortir tous de prison d'ici à la fin de l'année.
Le chef de l'Etat birman, Thein Sein, a lui-même signé l'ordre d'amnistie. Près de 70 prisonniers politiques ont été libérés, mardi 23 juillet, quelques jours après la promesse du président de les faire tous sortir de prison d'ici à la fin de l'année.
Depuis la dissolution de la junte en mars 2011, le régime a libéré des centaines d'opposants, moines, journalistes ou avocats. Selon le conseiller de la présidence, le nombre total de personnes qui se trouvaient encore dans les geôles du pays avant mardi tournait autour de la centaine. Parmi les personnes amnistiées, une trentaine de prisonniers liés aux rebelles de la minorité ethnique kachin, avec qui le pouvoir tente de parvenir à un véritable cessez-le-feu.
"Nous saluons les libérations", a commenté Myint Aung, de l'association des Anciens prisonniers politiques à Rangoun, sans pouvoir confirmer le nombre de détenus concernés. Les estimations du nombre de prisonniers de conscience encore enfermés diffèrent selon les sources, d'une centaine selon l'opposition parlementaire à plus de 150 selon l'Association d'assistance aux prisonniers politiques.
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