Limitation du nombre de véhicules polluants, usines fermées ou déplacées, passage forcé du chauffage au charbon au chauffage au gaz pour trois millions de foyers... Face à la situation dangereuse posée par la pollution de l’air, les autorités chinoises ont dû prendre des mesures radicales. En effet, de nombreuses villes chinoises, comme Pékin, étouffent à cause de la pollution. À Pékin, a concentration de particules fines a baissé de plus de 20 %Les mesures prises par les autorités - combinées à des conditions météorologiques favorables - semblent aujourd’hui atteindre leurs objectifs. En 2017, Pékin a connu 23 jours de "forte pollution", contre 58 jours en 2013. À cette époque, la concentration de particules fines y était neuf fois plus élevée que le maximum recommandé par l'Organisation mondiale de la santé. Entre 2016 et 2017, la concentration de particules fines a baissé de plus de 20 %. Cette amélioration de la qualité de l’air a eu une conséquence directe sur la baisse des ventes des masques et autres protections, comment en témoigne Wang Wanli, un vendeur : "J'étais habitué à vendre 20 à 30 purificateurs d'air par jour pendant les pics de pollution. Mais maintenant, je suis à moins de 10 pour une semaine entière." Les habitants de Pékin l’ont aussi constatée, à l’image de Han Zhe : "Auparavant, la première chose que je faisais avant de sortir, c'était enfiler un masque de protection. Maintenant qu'il y a moins de brouillard de pollution, je n'en ai plus besoin."