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Nouvelle-Zélande: comme prévu, le pays rejette le nouveau drapeau
2,1 millions de Kiwis ont voté pour un corps électoral de trois millions d’électeurs. Il s’agit de la plus forte participation du long processus. Le résultat est sans appel, le non l’emporte avec 56,6% des voix. Retour sur cette consultation…inutile.
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Temps de lecture : 1 min
Article publié initialement le 3 mars 2016.
Depuis le 5 mai 2015, la Nouvelle-Zélande est en ébullition. Le pays se choisit un nouveau drapeau… ou pas. Le gouvernement voudrait abandonner l’actuel, flanqué du très britannique Union Jack, rappel de la colonisation. La consultation est entrée dans sa dernière étape. Verdict le 24 mars.
Trois millions de Néo-Zélandais en âge de voter (pour 4,5 millions d’habitants) vont recevoir leur matériel de vote par correspondance. Le choix du drapeau national entre dans sa dernière étape.
Le processus a d’abord consisté à classer cinq drapeaux dans l’ordre de préférence des électeurs.
Trois d’entre eux offraient des variations sur le thème de la fougère.
1,3 million d’électeurs ont ensuite départagé les deux drapeaux arrivés en tête. Avec 50,53% des voix, la fougère noir-blanc-bleu a battu la rouge-blanc-bleu.
Pour aider le choix des habitants, et faire la publicité de la démarche, le gouvernement a incité les communes et les particuliers à faire flotter ensemble les deux drapeaux. Ils sont ainsi visibles dans 350 lieux à travers le pays.
Désormais, il s’agit de savoir si la population acceptera de se séparer de son actuel drapeau. Et ce n’est pas gagné ! Le pays ne partage guère le sentiment de son Premier ministre qui voit dans la bannière actuelle un souvenir colonial. Et peu importe que le drapeau soit quasi identique à celui des voisins australiens. Le parti travailliste a condamné la consultation qui va coûter 26 millions de dollars (16 millions d’euros). Le parti d’opposition considère qu’il fallait d’abord demander à la population si elle souhaitait changer de drapeau.
Selon une consultation organisée par le New-Zeland Herald en décembre 2015, 56% des lecteurs (9300 votants) souhaitaient conserver le drapeau. Selon l’AFP, un sondage donnerait même 63% des voix à l’actuelle bannière. Et ce malgré le soutien de l’emblématique ex-capitaine des All Black, Richie McCaw.
Depuis le 5 mai 2015, la Nouvelle-Zélande est en ébullition. Le pays se choisit un nouveau drapeau… ou pas. Le gouvernement voudrait abandonner l’actuel, flanqué du très britannique Union Jack, rappel de la colonisation. La consultation est entrée dans sa dernière étape. Verdict le 24 mars.
Trois millions de Néo-Zélandais en âge de voter (pour 4,5 millions d’habitants) vont recevoir leur matériel de vote par correspondance. Le choix du drapeau national entre dans sa dernière étape.
Le processus a d’abord consisté à classer cinq drapeaux dans l’ordre de préférence des électeurs.
Trois d’entre eux offraient des variations sur le thème de la fougère.
1,3 million d’électeurs ont ensuite départagé les deux drapeaux arrivés en tête. Avec 50,53% des voix, la fougère noir-blanc-bleu a battu la rouge-blanc-bleu.
Pour aider le choix des habitants, et faire la publicité de la démarche, le gouvernement a incité les communes et les particuliers à faire flotter ensemble les deux drapeaux. Ils sont ainsi visibles dans 350 lieux à travers le pays.
Désormais, il s’agit de savoir si la population acceptera de se séparer de son actuel drapeau. Et ce n’est pas gagné ! Le pays ne partage guère le sentiment de son Premier ministre qui voit dans la bannière actuelle un souvenir colonial. Et peu importe que le drapeau soit quasi identique à celui des voisins australiens. Le parti travailliste a condamné la consultation qui va coûter 26 millions de dollars (16 millions d’euros). Le parti d’opposition considère qu’il fallait d’abord demander à la population si elle souhaitait changer de drapeau.
Selon une consultation organisée par le New-Zeland Herald en décembre 2015, 56% des lecteurs (9300 votants) souhaitaient conserver le drapeau. Selon l’AFP, un sondage donnerait même 63% des voix à l’actuelle bannière. Et ce malgré le soutien de l’emblématique ex-capitaine des All Black, Richie McCaw.
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