L’ordre règne à Rangoun
Les rues de la ville de Rangoun en Birmanie sont calmes. Mais d’un calme qui n’a rien de naturel après les manifestations monstres de la semaine dernière. Il n’y a plus de traces des étudiants et moines qui ont défilé aux abords des pagodes Shwedagon et Sule.
La répression de la semaine dernière a eu raison des manifestants. Selon les associations de défense des droits de l’homme, 1.500 d’entre eux auraient purement disparu. Certains monastères birmans restent étrangement vides alors qu’un émissaire de l’ONU est sur place depuis 48 heures.
Ce matin, Ibrahim Gambari, a même pu assister à un rassemblement pro-junte dans une localité au nord-est du pays. Rassemblements que les médias officiels birmans mettent largement en avant.
Ce matin, il a aussi pu rencontrer le généralissime de la junte, Twan-Shwe. Une entrevue qu’il attend depuis son arrivée et qui a eu lieu dans la nouvelle capitale du pays, Naypyidaw (décrétée par la junte en 2005).
A la frontière thaïlandaise, les associations d’aide aux détenus sont inquiètes. Elles suivent habituellement des prisonniers dans 43 centres de détention. Le nombre des disparus leur faire craindre le pire.
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