La minute de silence dédiée à Kim Jong-il à l'ONU en partie boycottée
"Acte protocolaire" selon le président de l'Assemblée des Nations-Unies, la minute de silence à la mémoire du dictateur nord-coréen défunt a été boudée par la France, le Japon et les Etats-Unis.
Ils ont dit "non". Les Etats-Unis, le Japon et plusieurs pays européens ont refusé jeudi 22 décembre de participer à une minute de silence observée à l'Assemblée générale de l'ONU à la demande de la Corée du Nord à la mémoire du dirigeant Kim Jong-il, décédé samedi dernier. Le président de l'Assemblée Nassir Abdulaziz al-Nasser avait pourtant idniqué que cette minute de silence était un simple "acte protocolaire".
Outre les Etats-Unis et le Japon, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et la plupart des pays membres de l'Union européenne n'ont pas pris part à la minute de silence. Kim Jong-il "est sans doute responsable de la mort de dizaines de milliers de personnes. Ce n'est pas un modèle pour l'ONU", a déclaré un diplomate européen pour expliquer le boycott de la minute de silence.
L'ambassadeur nord-coréen à l'ONU Sin Son-Ho et un autre diplomate de la mission nord-coréenne sont restés debout, la tête baissée, lors de cet hommage auquel à peine un tiers des 193 pays de l'Assemblée générale de l'ONU ont pris part.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.