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Les Etats-Unis se disent prĂȘts Ă  aider Chen Guangcheng

Le dissident chinois aveugle estime ne pas ĂȘtre en sĂ©curitĂ© en Chine. S'il a changĂ© d'avis et veut dĂ©sormais quitter le pays, Washington fera "tout son possible" pour l'aider.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'avocat chiois aveugle Chen Guangcheng (au centre) serre la main de l'ambassadeur des Etats-Unis en Chine, à Pékin, le 26 avril 2012. (US EMBASSY BEIJING PRESS OFFICE / AFP)

Les Etats-Unis sont prĂȘts Ă  aider le militant chinois des droits civiques Chen Guangcheng. S'il a changĂ© d'avis et veut dĂ©sormais quitter la Chine, "nous ferons tout notre possible pour l'aider Ă  arriver Ă  ses fins", a dĂ©clarĂ© jeudi 3 mai un responsable amĂ©ricain. Toutefois, il n'a pas voulu dire si Washington serait prĂȘt Ă  accorder à Chen l'asile politique, expliquant que la position du militant n'Ă©tait pas claire, au lendemain de son dĂ©part de l'ambassade des Etats-Unis oĂč il s'Ă©tait rĂ©fugiĂ©.

"Je ne me sens pas en sécurité, je veux quitter la Chine", avait déclaré un peu plus tÎt dans la journée de jeudi le militant des droits civiques Chen Guangcheng à l'AFP. "Je veux partir à l'étranger. Je veux que les Etats-Unis nous aident, moi et ma famille." Il a appelé les Etats-Unis à l'aide, aprÚs avoir pourtant obtenu des "garanties" de la Chine sur sa sécurité s'il restait dans son pays. "Je ne crois pas que les Etats-Unis me protÚgent", a-t-il dit. Chen a ajouté n'avoir parlé à aucun responsable chinois et croire que l'hÎpital ne le laisserait pas partir s'il le souhaitait.

L'ambassadeur américain Gary Locke a de son cÎté assuré jeudi que Chen n'a "jamais été poussé" à quitter la mission diplomatique des Etats-Unis. "Il était content à l'idée de partir, il en avait envie", a-t-il ajouté. L'ambassadeur a précisé que des responsables américains avaient écouté une partie d'une conversation téléphonique entre Chen et son épouse peu avant qu'il décide de quitter l'ambassade. "Elle l'implorait de venir à l'hÎpital pour retrouver sa famille et lui disait qu'il y aurait toujours des impondérables mais qu'ils devaient faire le premier pas", a détaillé Gary Locke.

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