Trois semaines après les premières inondations fin juillet, le Pakistan attend la décrue avec impatience. Alors que les eaux se retirent progressivement d'autres régions, la majorité des 100.000 habitants de la ville de Shahdadkot, dans le sud, a été évacuée préventivement. Dans tout le pays, des centaines de milliers de sans-abri errent sur les routes.
Selon l'ONU, 5 millions de personnes n'ont plus de logement. 600.000 d'entre-elles se trouvent déjà dans des camps de réfugiés. Un bilan provisoire fait état de 1500 morts. Les récoltes sont détruites. Et le coût économique est encore impossible à chiffrer, sans doute en milliards d'euros. Déjà près de 500 millions de dollars d'aide humanitaire internationale ont été versés au Pakistan, mais les besoins restent immenses.
Une catastrophe qui a exaspéré la défiance de la population à l'égard du gouvernement, laissant craindre des émeutes
sociales. Sous l'œil intéressé des extrémistes.
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