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LA PHOTO. Thaïlande: 40% des ouvriers du bâtiment sont des ouvrières immigrées

Plus de 200.000 femmes originaires du Cambodge, de Birmanie et du Laos travaillent dans le bâtiment et la construction en Thaïlande, selon un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT), publié le 12 décembre 2016.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
40% des ouvriers sur les chantiers thaïlandais sont des ouvrières, contre 10% dans les autres Etats industrialisés où l’OIT a enquêté. Ces ouvrières font les mêmes tâches pénibles et dangereuses et travaillent autant que leurs homologues masculins. Sauf qu’elles sont moins payées: là où le SMIC est de $8,40 (€7,91) par jour, elles ne gagnent que $5,34 (€5,03). De plus, elles vivent dans la crainte des viols et des grossesses, souvent synonymes de licenciement. Pour autant, beaucoup d’entre elles disent préférer la (très) relative liberté qu’offrent les chantiers: elles expliquent ainsi qu’elles ne sont pas taillables et corvéables 24h sur 24 comme les cuisinières ou les servantes. (Dake Kang - AP - SIPA)

Ouvrières immigrées cambodgiennes sur un chantier à Bangkok, le 12 décembre 2016 40% des ouvriers sur les chantiers thaïlandais sont des ouvrières, contre 10% dans les autres Etats industrialisés où l’OIT a enquêté. Ces ouvrières font les mêmes tâches pénibles et dangereuses et travaillent autant que leurs homologues masculins. Sauf qu’elles sont moins payées: là où le SMIC est de $8,40 (€7,91) par jour, elles ne gagnent que $5,34 (€5,03). De plus, elles vivent dans la crainte des viols et des grossesses, souvent synonymes de licenciement. Pour autant, beaucoup d’entre elles disent préférer la (très) relative liberté qu’offrent les chantiers: elles expliquent ainsi qu’elles ne sont pas taillables et corvéables 24h sur 24 comme les cuisinières ou les servantes.

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