La Chine joue les médiateurs entre les deux Corées

Une délégation chinoise conduite par Dai Bingguo, conseiller
d'Etat pour la politique extérieure, a été reçue à Séoul par le
président Lee Myung-bak, qui a demandé à Pékin de jouer un rôle
accru pour la paix en tant que principal allié de Pyongyang:
“Nous demandons que la Chine contribue à la paix dans la
péninsule coréenne en prenant une position plus équitable et
responsable dans les liens entre les deux Corées.”
De leurs cotés, les Chinois ont “transmis un message de condoléances
pour les victimes sud-coréennes de l'incident de Yeonpyeong et
déclaré qu'elle s'efforcerait d'empêcher une détérioration de la
situation pour le bien de la paix entre le Sud et le Nord.”

Selon l'agence chinoise Chine nouvelle, "“soulignant que la situation actuelle
est inquiétante, les deux parties ont convenu que les parties
concernées exerceraient des efforts conjoints pour engager des
contacts sérieux et un dialogue pour apaiser les tensions.”

La Chine prend la main

Jusqu'ici en retrait dans la crise coréenne, la
Chine a pris l'initiative de proposer d'accueillir des consultations
d'urgence des pays engagés dans les négociations à Six sur le nucléaire
nord-coréen pour faire redescendre la tension dans la péninsule.
La Chine “après mûre réflexion, propose la tenue de consultations d'urgence parmi les chefs des délégations des négociations à Six début décembre à Pékin
pour échanger les points de vue sur les sujets de forte préoccupation
actuellement”", a déclaré Wu Dawei, le chef de la délégation chinoise à ces
pourparlers.

Prudence du Japon

Ces discussions sur la fin du programme nucléaire nord-coréen réunissent les deux Corées, les Etats-Unis, le Japon et la
Russie et la Chine. Première réaction, mitigée; celle du Japon, qui va étudier cette proposition
“avec prudence”.