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L'ONU appelle à l'aide pour les sinistrés d'Inde et du Pakistan

Les eaux commencent à refluer au Pakistan et en Inde, laissant des millions de personnes démunies après avoir fui leurs villages et leurs terres ravagés par les flots. Les Nations Unies ont lancé un appel de fonds de 460 millions de dollars. Dans les camps de réfugiés, les familles souffrent avant tout de la faim.
Article rédigé par franceinfo
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L'inquiétude retombe un peu. Les alertes aux inondations sont toujours en vigueur, mais les météorologues
prédisent désormais des pluies plus éparses. Le niveau des eaux est en train de baisser dans les régions les plus touchées.

Les yeux qui ne scrutent plus le ciel se reportent désormais sur les quelque 14 millions de personnes touchées par les inondations. Beaucoup ont été jetées sur les routes, rejoignant en partie des camps de
fortune. Pas d'abri, pas de nourriture et une chaleur insupportable.

Les inondations ont fait environ 1.600 morts, selon l'ONU. Mais "ne vous y trompez pas, c'est une catastrophe
majeure" affirme un porte-parole des Nations Unies. Si le nombre de victimes est inférieur à celui d'autres grandes catastrophes naturelles, le nombre des personnes affectées est
"extraordinairement élevé", estime John Holmes. "Si nous n'agissons pas suffisamment vite, beaucoup de personnes pourraient
mourir de maladies ou de famine".

L'ONU a donc lancé un appel de fonds de 460 millions de dollars. Plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Danemak ou la Norvège, ont d'ores et déjà décidé d'augmenter leur contribution.

Au Ladakh, région montagneuse du nord de l'Inde où les inondations ont fait 185 morts, les secours sont toujours à la recherche des personnes disparues. Le Quai d'Orsay continue d'évacuer les Français bloqués sur place : 370 ont pu être rapatriés, 200 sont encore sur place.
Trois touristes français sont toujours portés disparus.

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