L'Indonésie fait la sourde oreille. Elle autorise toujours la pratique de l'excision, malgré les condamnations internationales. Le pouvoir parle d'une méthode douce, non-mutilante, mais qui peut cacher des pratiques bien plus graves. Un pouvoir qui a reculé d'ailleurs. En 2006, l'excision était proscrite dans le pays.
L'Indonésie continue l'excision, la considérant non-mutilante comme elle est pratiquée. (AFP/Adek Berry)
L'excision «douce», symbolique et non-mutilante. L'Indonésie en fait son cheval de bataille. Car le pouvoir politique a perdu la bataille de l'interdiction. Dans le plus grand pays musulman du monde, la pratique perdure. La presse évoque des actes bien plus violents qui se font sous le manteau.
Qu'importe alors si l'OMS dénonce l'excision, Djakarta milite pour une méthode douce, dont les conséquences sont tues. Et bien que l'islam n'impose pas la pratique, il veut laisser le libre choix. Conséquence, la très grande majorité des Indonésiennes sont excisées.
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