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L'armée française reste en Afghanistan

"Nous resterons aussi longtemps que nécessaire", c'est le message délivré par Nicolas Sarkozy devant la Conférence annuelle des ambassadeurs réunie à Paris hier. Malgré les 47 soldats morts sur le front, les 3.500 membres du contingent français restent sur le terrain.
Article rédigé par franceinfo
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La France maintient le cap alors que d'autres pays retirent leurs troupes ou envisagent de le faire. Les États-unis, le Canada et l'Allemagne pensent à un début de retrait l'année prochaine. Les Pays-bas rapatrient depuis le 1er août, une partie des 2.000 hommes de leur contingent.

Nicolas Sarkozy est très critiqué par l'opposition mais aussi par certains membres de sa majorité dont l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Tous dénoncent une impasse militaire et diplomatique et réclament un calendrier de retrait. Mardi, c'est l'ancien premier secrétaire du PS François Hollande qui est monté au créneau. Il a demandé une évaluation de la présence française avant la fin de l'année et une redéfinition de la mission des alliés en Afghanistan.

Nicolas Sarkozy campe sur ses positions

“La mode du moment chez les commentateurs est au catastrophisme. Chaque jour, on nous annonce le retour des talibans, comme si les jeux étaient faits, comme si nous allions abandonner le peuple afghan.”. Les décès de deux soldats français morts dans la province de Kapisa lundi n'ont pas eu d'influence sur le volontarisme du président. Depuis le début de l'intervention américaine en 2001, un peu moins de 2.000 soldats étrangers sont morts en Afghanistan.

Thibault Lefèvre, avec agence

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