: Vidéo "On ne savait pas quoi faire, on voulait juste survivre" : en Australie, un habitant raconte comment il a fait face aux flammes
Mathew Rumble a publié une vidéo sur les réseaux sociaux, dans laquelle il fait un récit détaillé du passage des flammes dans sa ville.
"La destruction. La destruction absolue. Je vais vous montrer. Quand le feu est arrivé, il nous a frappés d'une telle force et avec une telle rapidité qu'on ne savait pas quoi faire." Dans une vidéo publiée sur Facebook vendredi 3 janvier, Mathew Rumble montre l'ampleur des dégâts. Quand la ville de Cobargo, en Nouvelle-Galles du Sud, a été touchée par les violents incendies qui ravagent le sud-est de l'Australie, il se trouvait sur place chez des amis. "Il n'y avait plus d'issue", rapporte-t-il, avant de raconter comment il s'en est sorti.
"On était dans la maison, ça brûlait tout autour de nous. Tout prenait feu et explosait", décrit-il. Ils ont donc tenté de contenir les flammes en dehors de la maison. "Quand on a commencé à manquer d'eau, on a utilisé des boissons, tout ce qu'on pouvait trouver dans le frigo : du lait, du savon… [On jetait] tous les liquides qu'on pouvait trouver. Les flammes étaient incroyables."
"Cela ne serait pas arrivé si le pays était gouverné correctement"
Mais impossible de retenir l'incendie. Mathew Rumble et ses amis se sont donc recouverts de couvertures mouillées et ont regardé la maison tomber en ruines : "On a regardé le plafond et toute la maison s'enflammer. On a attendu que le plafond tombe, on a ouvert la porte et on s'est enfuis."
Après son passage, l'incendie a laissé la propriété calcinée. "Cela ne serait pas arrivé si le pays était gouverné correctement", lance Mathew Rumble à la fin de sa vidéo, vue plus de 500 000 fois. Lors d'une visite du Premier ministre australien, Scott Morrison, il avait déjà exprimé son agacement, comme le rapporte le Sydney Morning Herald (en anglais). "Je suis celui qui l'a traité de 'bâtard', je me suis laissé emporter par la colère." Depuis septembre, le gouvernement est vivement critiqué pour sa gestion de la catastrophe en cours.
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