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Des drones pour surveiller les frontières australiennes
L’Australie a adopté un plan d’acquisition de drones Triton pour un montant de 2,7 milliards de dollars. A ce prix, l’Australie disposera de sept appareils et de leur équipement. Il s’agit de surveiller la frontière maritime et d’intervenir en cas d’immigration illégale.
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Selon le Premier ministre australien, Tony Abbott, la flottille de drones va à la fois protéger les ressources océaniques, notamment énergétiques, au nord de l’Australie et aider à protéger les frontières.
Des demandeurs d’asile tentent régulièrement leur chance depuis l’Indonésie ou le Sri Lanka, sur des bateaux de fortune qui font naufrage provoquant des dizaines de morts.
A cela s’ajoute depuis peu un autre intérêt pour cette surveillance. Les tensions régionales dans la zone Asie-Pacifique ont poussé les pays à surveiller d’avantage leurs intérêts maritimes.
L'océan Indien est devenu une route maritime essentielle pour l'énergie depuis la péninsule arabique jusqu'au sud-est asiatique. La couverture par cette nouvelle génération de drones permet de sécuriser l'approvisionnement en hydrocarbures.
«Ils vont fournir des moyens de surveillance sans précédent aux forces de défense australiennes opérant à plus de 16 km d’altitude et disposant d’une autonomie de 33 heures», précise Tony Abbott.
Ajoutons à cela un rayon d’action de 2000 nautiques (3700 km), et son système radar lui permet de surveiller une zone de près de sept millions de km², quatorze fois la France.
Voilà dix ans que le débat des drones agite l’Australie. Le précédent gouvernement travailliste avait bloqué leur déploiement, considérant que cette technologie était encore peu fiable.
Il reste d’ailleurs quelques inconnues, notamment la date de mise en œuvre. Les Tritons développés par Northtrop sont toujours en phase de test à l’US Navy. Ils devraient être opérationnels en 2015. Cependant, une nouvelle version a été annoncée en 2013.
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