A Bali, le réveil du volcan Agung perturbe le trafic aérien
Au total, 28 vols ont été annulés dimanche sur cette île très touristique.
C'est une histoire qui en rappelle d'autres. Des dizaines de vols ont été annulés, dimanche 26 novembre, à Bali, haut lieu du tourisme indonésien. Le coupable ? Le volcan Agung, dont le nom est plus facile à prononcer que celui du volcan islandais Eyjafjöll qui avait perturbé le ciel européen en 2010. Après s'être réveillé en septembre, le mont crache dimanche de la fumée jusqu'à 4 000 m au-dessus de son sommet.
A l'aéroport international de Denpasar, 28 vols ont été annulés, au départ et à l'arrivée. Au moins 2 000 passagers sont touchés, dont de nombreux touristes australiens. L'aéroport reste toutefois ouvert et il appartient aux compagnies elles-même de décider d'annuler ou de dérouter leurs vols, précise un porte-parole. "On essaye de rendre l'aéroport aussi confortable que possible pour les passagers concernés. Pour l'instant, nous leur avons fourni des salles pour déballer leurs affaires et des vidéos."
25 000 personnes évacuées mardi
Lorsque le volcan s'est réveillé en septembre, les autorités avaient décrété l'alerte maximum et 140 000 personnes avaient été évacuées. Un mois plus tard, la situation s'était calmée et de nombreux habitants étaient rentrés chez eux. Puis, le mont Agung a de nouveau grondé mardi, contraignant 25 000 personnes à se mettre à l'abri. Les autorités ont appelé les gens vivant dans un rayon de 7,5 kilomètres à partir mais se sont abstenues pour l'instant de décréter le niveau d'alerte maximum.
"Cette fois, les secousses causées par l'activité du volcan sont considérablement moindres que celles de septembre", a expliqué Kasbani, chef du centre de volcanologie d'Indonésie, qui comme de nombreux Indonésiens, n'a qu'un seul nom. Plus de 120 volcans sont en activité en Indonésie, située sur la "ceinture de feu" du Pacifique, où la collision de plaques tectoniques cause de fréquents séismes.
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