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Bombay: après les combats, le temps des victimes

La fin du cauchemar à Bombay. Après 60 heures de carnage, les forces de sécurité indiennes ont repris le contrôle de l'ensemble des bâtiments attaqués. Les trois derniers assaillants ont été abattus dans le luxueux hôtel Taj Mahal. Au total, près de 200 personnes ont été tuées et il y a près de 300 blessés.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Sébastien Paour, l'envoyé spécial de France Info à Bombay s'est rendu dans l'un des principaux hôpitaux de la ville.

  • Parmi les morts figurent au moins 26 étrangers, dont cinq
    Américains et deux Français, la fondatrice de Princesse Tam Tam, Loumia Hiridjeeet son mari Mourad Amarsy. Il y a aussi des Allemands, des Canadiens, des Israéliens, des Italiens, des Britanniques, des Japonais, des Chinois, des Thaïlandais, des Australiens et des Singapouriens.

  • En fin de matinée ce samedi, un avion affrété par la France avec à son bord 77 rescapés des attentats de
    Bombay, de diverses nationalités, est arrivé à Roissy.
    Deux des passagers sont légèrement blessés: une Française a un
    bras fracturé et devrait être transportée à l'hôpital parisien
    Lariboisière et un Italien atteint d'une phlébite devrait être
    soigné sur place. Quatre personnes sont en état de choc. Ce dimanche matin encore, deux avions d'Air France sont attendus en provenance de Bombay.

  • Les forces spéciales de la
    police indienne ont réussi à prendre le contrôle de la dernière poche de
    résistance des activistes islamistes, l'hôtel Taj Mahal de Bombay.
    Trois terroristes au moins ainsi qu'un militaire ont trouvé
    la mort dans les combats qui se sont déroulés dans l'enceinte de
    l'hôtel selon Jyoti Krishna Dutt, le chef des forces
    spéciales.
    Les policiers fouillent maintenant l'établissement et on commence à en savoir un peu plus sur ces terroristes.

    Toujours selon la police, sur les dix extrémistes islamistes responsables des attentats de mercredi, neuf ont été tués et un a été capturé. Vendredi, des commandos d'élite avaient repris le contrôle de
    l'hôtel Trident-Oberoi, l'autre palace de la ville pris d'assaut
    par les activistes, ainsi que d'un centre communautaire juif.

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