Birmanie : la junte militaire tentée par la répression des manifestants
En Birmanie, le pouvoir militaire menace de recourir à la force contre les manifestants. Depuis samedi 6 février, des milliers de personnes descendent dans les rues pour dénoncer le putsch de la junte militaire et l’arrestation de la dirigeante Aung San Suu Kyi.
Face à face nerveux entre policiers et manifestants birmans. Le commandant en chef de l’armée a désormais les pleins pouvoirs en Birmanie. La junte militaire semble tentée par la répression. Des canons à eau ont été utilisés, lundi 8 février, contre les contestataires dans la capitale administrative du pays.
Trois doigts levés en signe de ralliement
Pendant ce temps, le général putschiste se justifie à la télévision. Il dit avoir pris le pouvoir parce que les dernières élections législatives étaient, selon lui, entachées de fraude. Il promet de nouvelles élections. Mais la rue refuse ce coup d’État. Des milliers de manifestants défilent dans les rues avec trois doigts levés, un signe de ralliement inspiré d’une saga de films à succès. Partout à Rangoun, le portrait d’Aung San Suu Kyi est visible. Critiquée à l’étranger, elle reste une icône pour son peuple.
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