Après le séisme, la bourse japonaise dévisse
Peu prompt à tomber dans l'alarmisme, le gouvernement japonais a pourtant jugé que ce sinistre en chaîne aurait un impact "considérable" sur l'économie nationale et des fonds colossaux seront nécessaires pour financer la reconstruction des zones éprouvées. Premier signe, l'effondrement de la bourse de Tokyo.
Parmi les actions des constructeurs automobiles japonais, Nissan a cédé
10,77%, Toyota 10,43% tandis que Honda a perdu 7,70%. Ces importantes firmes, comme Mitsubishi Motors ou Suzuki, ont annoncé que leurs usines resteraient fermées dans l'ensemble du pays aujourd'hui.
Réaction immédiate de la Banque du Japon : celle-ci a décidé d'injecter 15.000 milliards de yens (soit 131 milliards d'euros) sur le marché -un record- pour tenter de rassurer les marchés.
Le coût de la catastrophe pourrait s'élever pour les assurances à 25
milliards de d'euros, selon une estimation initiale publiée hier par AIR
Worldwide, spécialiste de l'évaluation du risque.
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