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Anophèles OGM, clonage et djihadisme... l'autre information de la semaine
Qu’est-ce qui a bien pu vous échapper cette semaine ? L’heure de votre séance hebdomadaire de rattrapage est arrivée. Des anophèles, qui ne transmettraient plus le paludisme, aux ambitions chinoises en matière de clonage en passant par les conséquences insoupçonnées du tremblement de terre au Népal... Voici l’autre information de la semaine, à la fois grave et insolite.
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Résistant au plasmodium. Nouvelle étape dans la lutte contre le paludisme qui tue 200 millions de personnes chaque année? SelonThe Newsweek, une équipe de chercheurs américains de l’Université de Californie Irvine a réussi à insérer deux gènes dans l’ADN de femelles anophèles, les moustiques qui transportent le parasite responsable de la maladie. Résultat: plus de transmission à l'homme mais surtout cette résistance se transmet à 99,5% à la descendance de l'insecte. L’expérience a été menée sur le génome de l’Anopheles stephensi, resposanble de la majorité des cas de paludisme en Inde. Cette manipulation génétique, qui pose des problèmes éthiques, pourrait être élargie à d’autres espèces.
Vivier de futurs djihadistes. L’information est beaucoup moins réjouissante: les prisons égyptiennes sont devenues des lieux de recrutement pour les groupes terroristes comme Daech. C’est un ancien détenu qui en fait le constat. «Le régime (égyptien) contribue à générer dans les prisons un environnement qui constitue un terreau fertile pour la propagande djihadiste», confie Mohamed Soltan, 26 ans, à The Intercept. Le jeune homme, qui a la double nationalité égyptienne et américaine, a été libéré en 2015 après 400 jours de jeûne et l’intervention des autorités américaines. Il avait été arrêté environ deux ans plus tôt.
Double peine pour les Népalaises. Alors que le monde commémorait mercredi 25 novembre 2015 la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, La Tribune de Genève revenait sur le triste sort de beaucoup de jeunes Népalaises. Elles sont de plus en plus victimes d’exploitation sexuelle, notamment depuis les séismes meurtriers d’avril et de mai 2015. «Si tout le monde a entendu parler de l’exploitation sexuelle d’enfants en Thaïlande, rares sont ceux, en Occident, qui auraient imaginé que plusieurs dizaines de milliers de filles au Népal sont tombées dans ces réseaux», explique le journal suisse. Les trafiquants auraient profité de la détresse des familles en leur proposant «d’emmener leurs filles à Katmandou ou en Inde pour leur fournir une éducation de qualité ou un bon travail rémunérateur ». «En réalité, elles sont destinées aux établissements de la capitale ou finissent dans les bordels d’Inde, du Golfe ou encore d’Afrique du Sud».
Empire du clonage. On reste sur le continent asiatique pour une information plus légère. RFI s’est intéressée aux nouvelles ambitions chinoises. «La Chine bientôt paradis des animaux clonés?», titre le média. Le pays «compte devenir numéro un dans le secteur du clonage d’animaux ». La ville de Tianjin serait le berceau de ce nouveau défi. Elle «pourrait bientôt se vanter d’avoir la plus grande usine de clonage dans le monde (pour vaches, chiens et chevaux), pour un investissement de près de 30 millions d’euros».
Toutes proportions gardées. Toujours dans les chiffres avec le patrimoine des 300 plus grosses fortunes suisses. Certes, il a connu quelques revers en 2015 par rapport à l’année précédente mais il n'y a pas de quoi s’alarmer. Au contraire. «Alors que la Bourse n’a pas fait d’étincelles et que les prix des matières premières se sont effondrés, cela n'a pas empêché (les Suisses les plus fortunés) de s’enrichir encore plus», peut-on lire sur France 24. «Leur fortune cumulée a augmenté de 6 milliards de francs suisse (5,5 mds euros, 5,9 mds de dollars) pour atteindre le montant record de 595 milliards de francs suisses (547 mds euros, 581 mds dollars). C’est beaucoup moins qu’en 2014, où ils avaient vu leur fortune globale augmenter de 25 milliards de francs suisses.»
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