Fausse alerte sur un vol Air France à Caracas : les avions de la compagnie inspectés
L'appareil devait quitter la capitale du Venezuela samedi soir à destination de Paris. Ses passagers n'ont pas pu embarquer. Et son décollage a été reporté.
Fausse alerte à la bombe sur la ligne Caracas-Paris. Le vol 385, qui devait décoller de la capitale du Venezuela pour la France samedi 14 décembre, a été reporté à dimanche 15 décembre après plusieurs heures de flottements et d'informations contradictoires. Les services de sécurité vénézuéliens craignaient qu'une bombe se trouve à bord. Les avions d'Air France doivent tous être passés au peigne fin pour s'assurer qu'il n'y a pas de bombe.
Francetv info reprend le fil de cette affaire.
Acte 1 : les services secrets français donnent l'alerte
Quelques minutes avant l'embarquement des 279 passagers, les autorités de l'aéroport Simon Bolivar de Maiquetia, qui dessert Caracas, décident de reporter le vol prévu à 19h25 (00h55 heure française)."Nous avons reçu des informations des services de renseignement français (...), on pense qu'un explosif aurait été placé pour exploser lors d'un vol Caracas-Paris ou Paris-Caracas", a expliqué le ministre vénézuélien de l'Intérieur, Miguel Rodríguez Torres, à la télévision officielle.
Acte 2 : l'avion passé au peigne fin
Une équipe de 65 membres de l'unité antiterroriste du Service de renseignement vénézuélien est alors déployée pour une "inspection exhaustive" de l'appareil et du terminal de l'aéroport.
"Nous allons inspecter l'avion au millimètre près, et le vol sera ensuite reprogrammé. Nous présentons pour cela nos excuses aux passagers et passagères, mais nous remplissons notre obligation de préserver la vie", a ajouté le ministre vénézuélien.
Acte 3 : l'alerte est levée
Dans la nuit de samedi à dimanche, la direction de l'aéroport annonce sur Twitter que cette inspection n'a rien donné. "Fausse alerte à la bombe sur le vol 385 d'Air France Caracas-París. Départ reprogrammé pour ce dimanche, passagers hébergés", tweete-t-elle.
Falsa alarma de bomba en vuelo 385 de AirFrance Caracas-París. Salida reprogramada para este domingo, pasajeros protegidos con alojamiento.
— Aeropuerto Maiquetía (@SVMI) 15 Décembre 2013
Acte 4 : les avions d'Air France passés au peigne fin
Tous les avions d'Air France de l'aéroport de Maiquetía doivent finalement être inspectés. Caracas a demandé au ministère français de l'Intérieur "l'envoi de techniciens spécialisés et antiterroristes" afin qu'ils collaborent avec le service de renseignement vénézuélien à "l'inspection de tous les avions (d'Air France) qui entrent et sortent du pays jusqu'à ce que cette information (d'une possible bombe) puisse être invalidée", a déclaré à la télévision publique le ministre de l'Intérieur et de la Justice, Miguel Rodríguez Torres.
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