: Vidéo "13h15". "Il y a un nouveau shérif en ville"... avec Donald Trump
Donald Trump semble inspirer certains artistes. L’œuvre de l’Américain Scott LoBaido est largement fondée sur l’admiration que ce peintre voue au 45e président des Etats-Unis. C’est un patriote pro-Trump qui dit avoir le même ego supérieur à la moyenne que son modèle… Extrait de "13h15 le samedi" du 1er avril.
Le travail de l'artiste américain Scott LoBaido semble en partie fondé sur une seule obsession : Donald Trump. Il est notamment l’auteur d’une œuvre représentant le drapeau des Etats-Unis d’Amérique réalisé avec des petits soldats en plastique. Alors, America First ? "On fait tellement pour le monde… estime-t-il. On fait des erreurs, oui, mais l’Amérique doit être numéro un. Cette mondialisation, ça ne peut pas marcher. Il faut qu’il y ait un père. Et pour moi, le père du monde, c’est l’Amérique !"
De son propre aveu, ce patriote pro-Trump a deux points communs avec le 45e président des Etats-Unis d’Amérique : un ego supérieur à la moyenne et une haine bien ancrée pour le politiquement correct. Ce jour-là, le peintre très engagé prépare un petit happening pictural à côté de l’université de New York dont les étudiant-e-s ne sont pas vraiment réputé-e-s favorables aux thèses de l’actuel locataire de la Maison Blanche…
"Il va vous nettoyer tout ça !"
Scott LoBaido met la dernière touche à un portrait de Donald Trump habillé en shérif de western avec un revolver dans chaque main, le tout sur fond de bannière étoilée… : "Il y a un nouveau shérif en ville… Il va vous nettoyer tout ça ! C’est un mélange de John Wayne et de Clint Eastwood, des vrais durs. Des bons, mais des durs. Il ne va pas se laisser emmerder."
"Tous ces gamins violents qui manifestent dans les rues ne sont presque jamais arrêtés, affirme-t-il. On vit dans un pays libre, mais avec des lois. Les gens ont tendance à l’oublier. Et pareil pour l’immigration… Il y a un nouveau shérif en ville !" L’artiste trumpien ne sera même pas déçu si aucun-e étudiant-e ne réagit à son tableau : "Je vais simplement jouir du premier amendement et profiter de la beauté de ma liberté d’expression."
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