Pour la justice américaine, la musique numérique n'est pas un bien d'occasion
Une start-up américaine qui permettait aux internautes de revendre des morceaux achetés en ligne doit cesser cette activité.
Peut-on vendre de la musique numérique comme un disque ou un livre d'occasion ? Non, a estimé lundi 1er avril un juge américain. Ce dernier a donné raison à la maison de disques Capitol Records qui poursuivait la start-up ReDigi pour avoir enfreint les lois du copyright.
La justice estime que la société ReDigi n'a pas le droit de permettre aux internautes de se servir de sa plateforme pour vendre ou acheter des morceaux achetés sur iTunes, la "boutique en ligne" d'Apple.
Apple souhaite créer son propre mécanisme
Sa décision porte un coup aux initiatives visant à créer des marchés de l'occasion pour des contenus numériques, comme il en existe pour les disques ou les livres. Créé en octobre 2011, ReDigi se présente comme un pionnier du marché de l'occasion de la musique numérique.
Dans les faits, les livres électroniques, les morceaux de musique au format MP3 et les vidéos achetés sur iTunes ou Amazon.com sont considérés dans les faits comme de la location. Cela signifie qu'ils ne peuvent être revendus une fois lus, écoutés ou vus. Amazon a cependant obtenu cette année un mécanisme qui permet à ses clients de revendre ou transférer en ligne leurs achats numériques. Apple a déposé une demande similaire.
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