Michelle Bachelet vise à nouveau la présidence du Chili
Chef de l'Etat très populaire de 2006 à 2010, la socialiste a annoncé, hier, sa candidature. Elle fait figure de favorite pour l'élection présidentielle de novembre.
Fin du suspense au Chili. L'ancienne présidente socialiste Michelle Bachelet a mis un terme à plusieurs mois de spéculations, mercredi 27 mars, en annonçant officiellement sa candidature à l'élection présidentielle du 17 novembre, pour laquelle elle est donnée largement favorite. Elle avait annoncé, mi-mars, sa démission du poste qu'elle occupait aux Nations unies, comme directrice exécutive d'ONU Femmes, pour "rentrer dans son pays".
"J'ai pris un peu de temps pour réfléchir à cette décision. (...) Et c'est avec joie, avec détermination et avec beaucoup d'humilité que j'ai pris la décision d'être candidate", a-t-elle déclaré à Santiago. Michelle Bachelet a centré sa déclaration sur la lutte contre les inégalités, estimant que de profondes réformes étaient nécessaires pour que le Chili devienne un pays développé.
La gauche chilienne, très divisée, espérait le retour de la socialiste qui, entre 2006 et 2010, fut l'un des chefs d'Etat du Chili les plus populaires. Quelque 49% des Chiliens disent souhaiter avoir Michelle Bachelet, une ancienne pédiatre, comme prochaine présidente. Le président sortant, Sebastian Pinera, ne pouvant concourir pour un second mandat consécutif, deux candidats se disputent les suffrages de la droite pour le scrutin du 17 novembre : l'ancien ministre des Travaux publics Laurence Golborne, un homme d'affaires charismatique, et l'ancien ministre de la Défense Andres Allamand, un politique chevronné.
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