Cet article date de plus de huit ans.
Recevez l'essentiel de l'actualité et restez à jour avec nos newsletters
découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Pourtant, comme l’écrit Nancy Berthier dans son livre Fidel Castro. Arrêts sur images (Editions Orphys) paru en 2010, «l'iconographie a joué un rôle fondamental dans la diffusion et la perception de la révolution cubaine, tant à Cuba qu'à l'étranger, et les innombrables images du Commandante, en particulier, ont provoqué un phénomène de fixation iconique, observable d'ailleurs tant dans le discours de ses adulateurs que dans celui de ses détracteurs.»
Elle explique comment Castro a contrôlé son image, évitant toute évolution de celle-ci après les années 1960, se conformant physiquement à une photo publiée en 1957 par le New York Times, le représentant en uniforme et «barbudo». Barbudos était le nom donné aux partisans de Fidel Castro qui avaient fait le serment de ne plus se raser jusqu'à la victoire de l'insurrection contre le dictateur Fulgencio Batista.
Car l’imagerie que les castristes veulent renvoyer au peuple cubain et au reste du monde n’est pas celle d’un chef d’Etat inaccessible mais celle d’un guérillero poing levé ou fusil à la main, toujours prêt au combat.
Partout à La Havane et dans le reste de l’île, on trouve des affiches à la gloire de la Révolution et des représentations de Guevara. Quant à l'effigie du «Líder Máximo», elle est moins obsédante. Mais elle n’en est pas moins présente à travers des peintures et des graffitis.
Géopolis vous propose de découvrir, en quinze photos, ces peintures qui décorent les murs de Cuba et ceux d’autres pays latino-américains.
Partager : l’article sur les réseaux sociaux
les mots-clés associés à cet article
Toute l’actu en direct et en continu, où et quand vous voulez.
L’application France Info
Tout France Info, et bien plus. Sauvegardez vos articles à lire plus tard et filtrer l’actualité qui vous intéresse
Activez les notifications franceinfo et ne manquez rien de l’actualité
Vous pouvez changer d’avis à tout moment dans les réglages de votre navigateur.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.