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Fidel Castro: iconographie du "Lider Maximo"

Article rédigé par Laurent Filippi
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Fidel Castro n’est pas Ernesto Guevara. Il n’existe pas d’image symbolique du «Líder Máximo» aussi célèbre que celle du Che figé en «Guerrillero Heroico» par le photographe cubain Alberto Korda, le 6 mars 1960.

Pourtant, comme l’écrit Nancy Berthier dans son livre Fidel Castro. Arrêts sur images (Editions Orphys) paru en 2010, «l'iconographie a joué un rôle fondamental dans la diffusion et la perception de la révolution cubaine, tant à Cuba qu'à l'étranger, et les innombrables images du Commandante, en particulier, ont provoqué un phénomène de fixation iconique, observable d'ailleurs tant dans le discours de ses adulateurs que dans celui de ses détracteurs.»
 
Elle explique comment Castro a contrôlé son image, évitant toute évolution de celle-ci après les années 1960, se conformant physiquement à une photo publiée en 1957 par le New York Times, le représentant en uniforme et «barbudo». Barbudos était le nom donné aux partisans de Fidel Castro qui avaient fait le serment de ne plus se raser jusqu'à la victoire de l'insurrection contre le dictateur Fulgencio Batista.
 
Car l’imagerie que les castristes veulent renvoyer au peuple cubain et au reste du monde n’est pas celle d’un chef d’Etat inaccessible mais celle d’un guérillero poing levé ou fusil à la main, toujours prêt au combat.
 
Partout à La Havane et dans le reste de l’île, on trouve des affiches à la gloire de la Révolution et des représentations de Guevara. Quant à l'effigie du «Líder Máximo», elle est moins obsédante. Mais elle n’en est pas moins présente à travers des peintures et des graffitis.
 
Géopolis vous propose de découvrir, en quinze photos, ces peintures qui décorent les murs de Cuba et ceux d’autres pays latino-américains.

alors que Fidel Castro est hospitalisé depuis juillet, des enfants écrivent «Fidel, Cuba t’aime» sur des murs de la Havane.
 
 
 
 (AFP PHOTO/STR  )
une peinture représentant Fidel Castro et son frère Raul.
 

  (REUTERS / Jorge Silva )
des peintures murales avec le Che et les frères Castro.
 
 

  (REUTERS/Desmond Boylan)
José Marti, fondateur du Parti révolutionnaire cubain, entouré du Che et de Castro.
 
 
 (REUTERS / Desmond Boylan )
une promenade de huit kilomètres sur le front de mer au nord de La Havane, un artiste réalise une fresque dédiée à la paix mondiale pour le 84e anniversaire de Castro, le 13 août 2010.
 
 

  (REUTERS/Desmond Boylan)
décore un mur du stade de baseball de La Havane.
 
 
 (AP Photo / Ramon Espinosa)
des artistes terminent une fresque des leaders de la Révolution.  
 

  ( NEWSCOM / SIPA)
montre les trois célèbres barbudos : le Che, Castro et Camilo Cienfuegos (décédé accidentellement le 28 octobre 1959).
 
 (REUTERS/Alexandre Meneghini  )
située à 102 km à l'est de La Havane, Cienfuegos aux côtés de Castro.
 
 (REUTERS / Desmond Boylan )
une représentation de Fidel Castro en guérillero.
 
 (AFP PHOTO/Adalberto ROQUE)
Fidel Castro et le président nicaraguayen Daniel Ortega.
 
 
 ( AFP PHOTO / Elmer MARTINEZ)
avec le président du Nicaragua, Daniel Ortega, le président du Venezuela, Hugo Chavez, et Fidel Castro.
 
 (REUTERS/Oswaldo Rivas )
Hugo Chavez, le président du Venezuela, et son ami Fidel Castro. Hugo Chavez est mort le 5 décembre 2012. Il s’était fait opérer une première fois à Cuba, le 10 juin 2011, d’une tumeur cancéreuse et avait subi, par la suite, une chimiothérapie dans la capitale cubaine.
 
 
 ( AFP PHOTO/Leo RAMIREZ)
respectivement présidents de «Cuba et (du) Venezuela, deux pays frères».
 
 
 
 ( REUTERS / Jorge Silva )
les portraits d’Hugo Chavez et Fidel Castro entourent ceux de José Marti et de Simón Bolívar, surnommé le Libertador, héros de l'indépendance sud-américaine.
 

  (ANDRES LEIGHTON / AP / SIPA)

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