Cet article date de plus de sept ans.

Colombie : au moins 92 morts et 200 disparus dans une coulée de boue

Des fortes pluies sont à l'origine de cet impressionnant glissement de terrain, qui a emporté des ponts et des maisons de la ville de Mocoa. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'armée colombienne a fourni ce cliché de la coulée de boue dévastatrice qui a emporté plusieurs ponts et maisons de Mocoa, le 1er avril 2017, dans le sud de la Colombie.  (EJERCITO DE COLOMBIA / AFP)

Ponts, maisons, voitures emportées : au moins 92 personnes ont trouvé la mort et près de 200 sont portées disparues après qu'une coulée de boue a frappé la ville de Mocoa, dans le sud de la Colombie, annonce la Croix Rouge, samedi 1er avril. "Le bilan monte énormément et à une rapidité impressionnante", a déclaré Cesar Uruena, directeur général des secours de la Croix Rouge colombienne.

La coulée de boue, survenue dans la nuit de vendredi à samedi, a été occasionnée par de fortes pluies qui ont entraîné la crue de trois fleuves, des inondations et une immense coulée de boue, explique l'armée dans un communiqué. "C'est une tragédie sans précédent, il y a des centaines de familles dont nous sommes sans nouvelles, des quartiers ensevelis", a réagi le gouverneur du departement de Putumayo, Sorrel Aroca, sur W Radio (en espagnol).

"Beaucoup de maisons détruites"

Les eaux ont emporté plusieurs habitations, véhicules, arbres, et au moins deux ponts. "Il y a beaucoup de gens dans les rues, beaucoup de maisons détruites", raconte Hernando Rodriguez, un retraité de 69 ans, contacté par téléphone par l'AFP. La ville de Mocoa est désormais privée d'eau et d'électricité. 

Face à l'ampleur du drame, le président Juan Manuel Santos s'est immédiatement rendu sur les lieux, accompagné notamment des ministres de la Défense, de la Santé et de l'Environnement. Les autorités ont activé une cellule de crise, avec plus de 100 personnes qui se sont lancées à la recherche des personnes portées disparues, a ajouté Carlos Ivan Marquez, directeur du Centre national de la gestion du risque des désastres.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.