"Ce que j'aime le plus, tuer des gens", avait écrit le tueur de Webster
Le chef de la police locale a lu des extraits de la note laissée par le forcené qui a tué deux pompiers volontaires et blessé deux autres avant de se suicider, lundi 24 décembre.
Son visage est désormais connu de toute l'Amérique. William Spengler a tué deux pompiers volontaires de l'Etat de New York et en a blessé deux autres avant de se suicider, à Webster (Etats-Unis), lundi 24 décembre. Le chef de la police de la ville, Gerald Pickering, a lu le lendemain quelques passages d'une note que le tueur avait laissée. "Je dois encore me préparer pour voir combien de maisons des environs je peux détruire puis faire ce que j'aime le plus, tuer des gens", est-il ainsi écrit.
Malgré cette lettre, la police n'a pas encore établi les raisons de son passage à l'acte. Impossible non plus d'expliquer pourquoi il s'en est pris à des pompiers, qu'il avait attirés dans un piège en mettant le feu à une maison. Dissimulé derrière un talus, il avait fait feu sur le groupe de volontaires. Deux pompiers sont morts, deux autres ont été grièvement blessés. Après un échange de coups de feu avec un policier, le tireur s'est suicidé.
Des restes humains ont par ailleurs été découverts dans la maison calcinée où William Spengler vivait avec sa sœur, Cheryl, 67 ans. Les enquêteurs estiment qu'il s'agit probablement d'elle. William Spengler avait été condamné en 1981 pour le meurtre à coups de marteau de sa grand-mère de 92 ans. Malgré dix-sept années en prison, il était armé d'un revolver, d'un fusil à pompe Mossberg et d'un fusil semi-automatique. Des éléments qui relancent le débat sur le contrôle des armes à feu, une dizaine de jours après la tuerie de l'école Sandy Hook de Newtown, dans le Connecticut.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.