Argentine : le président ultralibéral Javier Milei se dit prêt au "conflit" et à réformer "avec ou sans" soutiens
Le président ultraliberal argentin, Javier Milei, s'est dit, vendredi 1er mars, déterminé à pousser plus avant ses réformes "avec ou sans soutiens" politiques, dans son premier discours sur l'Etat de la nation. "Nous allons changer le pays pour de bon (...) avec ou sans le soutien des dirigeants politiques, avec toutes les ressources légales de l'exécutif", a-t-il déclaré dans un discours offensif face aux parlementaires, qui avaient retoqué son train de réformes début février. "Si vous cherchez le conflit, vous aurez du conflit", leur a-t-il lancé.
Pour autant, le chef de l'Etat depuis près de trois mois a tendu une main à l'ensemble de la classe politique, pour forger un "nouveau contrat social" pour le pays, sur la base de dix principes libéraux : équilibre budgétaire "non négociable", propriété privée "inviolable", dépense publique réduite au niveau "historique" de 25% du PIB, notamment.
Sur le plan social, Javier Milei a demandé aux Argentins "patience et confiance", malgré l'impact des premières mesures d'austérité budgétaire (dévaluation de plus de 50%, libération des prix, fin de nombreuses subventions) qui, à court terme, donnent un coup de fouet à l'inflation et entraînent une baisse de l'activité économique.
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