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Ali Abdallah Saleh a prononcé dimanche soir un discours qui ne satisfait pas ses opposants.

Après que le président Saleh a affirmé vouloir organiser des élections, signe qu'il ne souhaite pas renoncer au pouvoir, l'opposition et la jeunesse prévoient une intensification de la révolution.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Ali Abdullah Saleh lors de son discours, retransmis sur Yémen TV le 25 septembre 2011. (YEMEN TV / AFP)

Après que le président Saleh a affirmé vouloir organiser des élections, signe qu'il ne souhaite pas renoncer au pouvoir, l'opposition et la jeunesse prévoient une intensification de la révolution.

Le chef de l'Etat yéménite avait affirmé dimanche soir être prêt à une transition du pouvoir par le biais d'élections anticipées, tandis que les opposants demandent son départ. L'initiative des pays du Conseil de Coopération du Golfe prévoit elle la formation par les opposants d'un gouvernement de réconciliation et la démission du président Saleh.

Mohammad Qahtan, porte-parole du Forum commun, regroupement des partis de l'opposition parlementaire, juge qu'après ce discours, "il n'y a plus aucun moyen de parvenir à une solution politique et la révolution va s'intensifier". Selon lui, ce discours ne fait que montrer "qu'il était toujours accroché au pouvoir, et qu'il refusait l'initiative des pays arabes du Golfe prévoyant un transfert du pouvoir".

Ce lundi, des dizaines de milliers de Yéménites ont manifesté dans les rues de la capitale Sanaa sans incident. "Boucher, nous ne baisserons pas les bras", pouvait-on entendre dans la foule, selon un correspondant de l'AFP.

La contestation gronde depuis janvier, les opposants du président réclamant son départ et sa traduction en justice. Le d'Ali Abdallah Saleh, vendredi, avait provoqué un regain de tension. La semaine précédente, plus de 170 personnes ont trouvé la mort dans les affrontements.

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