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Ali Abdallah Saleh a déclaré lundi à l'ambassadeur américain à Sanaa qu'il comptait se retirer du pouvoir.

(Ce n"est pas la première fois que le président yéménite, contesté depuis plusieurs mois par la rue, tient ce genre de propos. Le département d"Etat américain a ainsi salué ces déclarations, tout en insistant sur la nécessité que Saleh tienne parole.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le président Yéménite Ali Abdallah Saleh, le 20 mai 2011. (AFP - Mohammed Huwais)

(Ce n"est pas la première fois que le président yéménite, contesté depuis plusieurs mois par la rue, tient ce genre de propos. Le département d"Etat américain a ainsi salué ces déclarations, tout en insistant sur la nécessité que Saleh tienne parole.

C"est au cours d"un entretient avec l"ambassadeur américain Gerald Feierstein qu"Ali Abdallah Saleh a déclaré lundi qu"il comptait se conformer au plan qui prévoit son retrait du pouvoir. Le conseil de sécurité de l"Onu a en effet récemment adopté une résolution qui encourage Saleh à signer un plan des monarchies arabes membres du Conseil de coopération du Golfe. Ce plan prévoit d"accorder l"immunité au président yéménite et à ses proches, en échange d"un abandon de ses fonctions à la tête du pays.

Victoria Nuland, porte-parole du département d"Etat américain a qualifié les propos d"Ali Abdallah Saleh « d"avancée », ajoutant que les Etats-Unis et la communauté internationale attendaient de lui « qu"il tienne ses engagements. »

Sur place, au Yémen, les forces du président et ses adversaires étaient parvenus à un accord de cessez-le-feu annoncé mardi, mais cette trêve a très vite volé en éclats lundi. Les violences ont fait quinze morts dans la capitale et à Taëz, dans le Sud-Ouest, selon un nouveau bilan. Selon Mme Nuland, le président avait aussi voulu discuter du cessez-le-feu avec l'ambassadeur américain.

Tout en reconnaissant que la trêve n'avait pas duré, la porte-parole a qualifié de "pas dans la bonne direction" le fait que M. Saleh "soutienne l'idée que la violence doit cesser afin que nous puissions définir les conditions des discussions sur l'avenir diplomatique du Yémen".

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